Les Elfes de Sang...jouent du Didgeridoo!
- Le 24/04/2019
« Parfois, il arrive que les plus belles des découvertes soient faites lors de situations les plus inattendues ! »
- Paranùr, nain érudit explorateur et troubadour du royaume de Throal -
Lors de mes récentes recherches des diverses pratiques musicales à travers les terres de Barsaive, mes pérégrinations m’ont amenées, par une suite de circonstances dont je tairais le déroulement, au sein de l’énigmatique Bois-de-Sang. Là j’ai eu la chance de découvrir une étrange tribu d’elfes primitifs à la peau sombre vivant en autarcie.
Après une prise de contact délicate je réussis finalement à gagner leur confiance. Ils me confièrent alors leurs us et coutumes et à ma grande surprise je découvris une pratique musicale étrange.
En effet certains des membres de la tribu, que l’on pourrait comparer à nos troubadours, élaguent les branches d’un arbre dont le nom pourrait être traduit par « Arbre-de-Sang » ou « Arbre-Sanguin » dû probablement au teint légèrement rougeâtre/orangé de son écorce. Ces dernières une fois évidées forment de longs tubes de bois rouge qui sont ensuite richement décorés de peinture et de gravures tribales propre à leur culture endémique. L’embouchure est ensuite partiellement colmatée à l’aide de cire d’abeille de sang (ce qui représente l’une des étapes de fabrication les plus dangereuse) afin de modeler l’ouverture du tube à la bouche du musicien. Ensuite le troubadour souffle dans le tube ce qui a pour effet de produire des sons étranges, inquiétants et envoutants tout à l’image du Bois de Sang !
« Le nom de cet instrument ? Hé bien ils appellent cela un « Didgeridoo » probablement en relation au son étrange qu’il émet ! »
Une des légendes de cette peuplade affirmerait que celui qui écouterait trop longtemps le chant du Didjeridoo finirait par errer à travers le Bois-de-Sang dans un état contemplatif et finirait par mourir de faim et de soif.
Il est inutile de vous préciser qu’il ne m’en fallu pas plus pour écourter ma visite auprès de cette tribu et dans un excès de bonté leurs éclaireurs me raccompagnèrent, par une douce journée de printemps, jusqu’à l’orée du Bois…