- Hugul Gross'baf -

« Il va me falloir de l’alcool…beaucoup d’alcool… »

Hugul concept

Nom: Hugul Gross'baf dit « Haaszmutt »                         Origine: Les Pics du Crépuscule

Race: Troll                                               Discipline: Ecumeur du Ciel                  Cercle: 6ème

Taille: 2,47 m                                            Poids: 208 Kg                                          Age: 16 ans

Traits: Courageux & Implacable

Spécialités: combat à mains nues, combat à la hache, combat à l’arme d’hast, combat à l’épée et son fameux cri de guerre assourdissant : « Haaszmutt » !!!

Objectif personnel: retrouver son passé, ses origines...

Signes particuliers: porte l’armure des tempêtes (armure de plates noire sur laquelle des nuages sombres défilent), fonce dans le tas, éprouve une grande difficulté à mémoriser les noms propres !

 Portrait par Folk

Hugul par folk

Historique:

Des ascendances et de la famille:

Hugul fut recueilli bébé par la tribu des Crins-de-Pierre après un raid sur un navire theran en difficulté. Il fut élevé par Kerleth et Marrakar comme leur propre fils. Il compte trois frères (Buron, Gugarm et Duzug) et une sœur (Ashdi). Buron, Gugarm et Ashdi sont ses ainés et Duzug son cadet. Kerleth est un écumeur qui a gagné sa place parmi l’équipage de l’« Œil du Conquérant » tandis que Marrakar, sa mère, est une adepte élémentaliste. Ses frères se destinent à embrasser la même voie que leur père et Ashdi souhaite dédier son existence au culte de Thystonius.

De la jeunesse et de l’éducation:

J’avais sept ans lorsque les visiteurs furent conduits au-devant de Gragar’mur, notre chef. C’étaient des humains en fuite qui demandaient aide et hospitalité à la tribu. Notre chef accepta mais ne pouvait que s’en remettre à Garlen pour le mourant qui s’appelait Tessar. Vint le jour où ce fut mon tour d’en prendre soin et je pus approcher un humain pour la première fois de ma vie. Je m’y employais assidument et quand il eut recouvré suffisamment de vitalité, il en vint à engager la discussion. Il racontait être troubadour et prétendait « semer la joie » dans les villages qu’il traversait. Il me conta alors comment ils avaient été faits esclaves par des hommes appelés Therans, comment ils leur avaient dérobé une vedette de pierre ainsi que leur crash dans les Pics du Crépuscule. A l’écoute de son récit, je frétillais, bondissais mimant d’enchainer les passes d’armes et défier les terribles esclavagistes. Alors que les jours passaient, Tessar me racontait toujours d’avantages de légendes : la fabuleuse épopée d’Elianar Messias, les mystérieux secrets que pouvaient contenir les livres de Herse, le dôme de feu de Thera et son Sphinx doré… Quand venait l’heure de dormir, je ne pouvais trouver le sommeil, la tête pleine d’histoires... Plusieurs semaines s’étaient écoulées et les visiteurs allaient reprendre leur chemin pour la plus grande satisfaction de notre chef lorsque Tessar s’adressa une dernière fois à moi : « Tu sais Hugul, il existe non loin d’ici, une cité qui s’appelle Vivane. J'ai eu la chance de m’y produire avec une compagnie d’artistes. Si un jour tu t’y aventure, rends visite à Maître Vorrus, dis que tu viens de ma part. Il y a plus en toi que tu ne le crois Hugul… ». Alors que j’observais le navire de pierre s’éloigner, je me fis la promesse d’aller à Vivane et qu’un jour j’irais à Thera…

Du choix d’une voie:

Depuis ce jour, naïf, j’avouais vouloir devenir un artiste et voir la merveilleuse île de Thera de mes propres yeux. Je fus sévèrement réprimandé pour cela. De plus de nature faible et peu doué pour le combat, je fus rejeté par les miens. Cette époque me laissa un gout amer. Un jour, mon père décida qu’il était temps d’être présenté à l’assemblée trolle et de prétendre à choisir ma voie et celle-ci fut toute tracée pour moi : je serais écumeur du ciel et je n’avais pas droit à la parole, ainsi en était-il chez les Crins-de-Pierre ! Mon mentor s’appelait Varagyr. Ce vaillant troll d’une trentaine d’années m’apprendrait à la fois le pilotage de drakkar ainsi que le maniement de la hallebarde. Et ainsi passèrent les années, pendant lesquelles je m’entrainais, m’identifiant secrètement aux héros que m’avait conté Tessar, et ce, jusqu’à atteindre ma treizième année.

Un jour, les cors d’alerte tonnèrent à travers le val, c’étaient les écumeurs de Thulco qui nous attaquaient. L’heure était grave et tous les guerriers de la motte embarquèrent sur les drakkars. Mon père vint à moi, il faisait aussi parti de l’assaut. C’est à ce moment-là qu’il me confia le secret de mes origines incertaines avec pour seul élément le récit succinct du raid contre le navire theran. Mon monde bascula puis nous fonçâmes sur l’ennemi… et ce fut la guerre Tout s’emmêla dans mes souvenirs, mais lorsque je repris conscience je découvrais tout autour de moi la carcasse brisée du drakkar sur lequel j’avais embarqué : Le-Gibet-des-Horizons. J’étais seul. J’entendis soudain des gémissements, je bondis par-dessus les débris et trouvais Varagyr, sur le dos, un bris de drakkar en travers du corps. L’écumeur avait veillé sur moi durant la bataille. Ses blessures étaient graves, il lui fallait de l’aide et vite ; il s’évanouit. Je considérai alors la situation : à l’est, les chemins pour retourner au village, trouver de l’aide et revenir à ma vie d’écumeur ou l’ouest, en direction des plaines et au-delà, Vivane et la liberté de mes rêves… J’avais pris ma décision. Je m’approchais alors de Varagyr et adressais une ultime prière à Garlen. Un long périple m’attendait vers l’ouest. J’emportais avec moi sa hallebarde pour ne jamais oublier quel était le prix à payer pour suivre mes rêves, le prix de la trahison…

De l’aventure :

Parvenu à Vivane, j’errai longtemps dans les divers quartiers de la cité, perdu, je ne parvins pas à trouver la demeure de Maître Vorrus. Je fus capturé par un groupe d’hommes qui me vendirent comme esclave à mon grand désarroi! Pris de panique je criais le nom de Maître Vorrus ainsi que celui de Tessar à la foule. Par chance, louées soit les Passions, l’un de ses hommes était présent. Il s’approcha. Une petite bourse passa de main en main et on me donna des habits, certes très sobres – le noir n’étant pas ma couleur favorite.

S’ensuivit pour moi une époque de calme et d’apprentissage, Maître Vorrus était bon avec moi et m’apprit les rudiments des multiples facettes du métier d’artiste. La seule ombre au tableau était son second Risrah, un ork pervers et violent. J’appris donc à me tenir loin de lui. Le Maître s’absentait régulièrement pour affaire et un jour alors qu’il était absent, je fus interloqué par les bruits provenant de l’atelier. J’entrouvris la porte et découvris un spectacle à me glacer les sangs : je fus le témoin d’une scène orgiaque où Risrah ainsi que d’autres élèves s’adonnaient à des perversions du corps… Un hoquet de stupeur trahit ma présence. Ils me capturèrent et entamèrent un funeste rituel. Ils s’appelaient « La Confrérie de la Chair ». Ce jour-là Maître Vorrus rentra plus tôt que prévu car il avait oublié le registre dans son atelier et lorsqu’il ouvrit la porte, il se figea à la vue du spectacle ! Le plafond semblait bouillir tandis que les élèves se tenaient en cercle autour de moi. Le Maître s’insurgea contre ce qu’il découvrait brisant leur concentration. Ils poussèrent des hurlements tandis que le sang quittait leurs corps par chacun de leurs orifices. Le plafond se gorgeait de cette offrande. Risrah hurla quelque chose et pour la première fois, je pus lire de la terreur dans ses yeux. Le plafond était semblable à une flaque de sang. Et quoi que ce fût, ce n’était pas rassasié. La chose aspirait leur sang abandonnant des corps exsangues, des chiffons de chair froissée. Le Maître ne fut pas épargné par ce châtiment. Je me libérais et bondis dans la pièce pour l’arracher à son trépas. Trop tard. Il était mort, Risrah avait disparu ainsi que le « Ciel de Sang » au plafond. Les hurlements poussés par les disciples avaient alerté les autres serviteurs qui accouraient déjà. J’étais seul, couvert du sang du Maître et entourés de cadavres, la fuite devenait ma seule issue…

Pendant un temps, je me suis mis à errer de bourgs en villages en proposant mes services allant de métier de forçat en mission de mercenaire et j’atterrissais invariablement dans les tavernes pour y dépenser les quelques pièces gagnées. Peut-être n’y avait-il que le mauvais vin de Grand-Foire pour me faire oublier la trahison de Risrah. Peut-être me fallait-il de périlleuses aventures pour me tenir loin de Vivane, et de mes rêves de Thera. Que craignais-je de d’y découvrir ? Étais-je moi-même issu d’une lignée d’esclavagiste ? Ou bien étais je un descendant d’un de ses esprits éclairés comme les avaient décrits Tessar ? Et cette phrase qui ne me quittait plus : « Il y a plus en toi que tu ne le crois Hugul… ». Un jour, je devrai faire face à mes vieux démons… mais pas aujourd’hui… Je n’étais pas encore prêt à les défier.

Et puis un jour de l’année 1508 TH, dans une auberge de Grand-Foire…

Des objets de trame:

-Dès en os : Mineur (il lui suffit de plonger la main dans sa poche, que ses doigts jouent avec les dés en os sculptés par Duzug, son frère cadet. Ils sont le symbole du passé, le souvenir réconfortant de son foyer.)

-Poings de Taranor : Majeur (une arme puissante que brandit Hugul lorsqu’il se jette dans la mêlée. Le sang que font couler les Taranor lui permettent d’effacer un peu plus après chaque combat le troll faible, naïf, hésitant qu’il était auparavant. Ils sont le symbole de sa renaissance…)

-Hallebarde : Essentiel (Elle appartenait à Varagyr, l’écumeur qu’il a trahi pour poursuivre sa destinée loin des Pics du Crépuscule. Elle est le symbole des lendemains, ce vers quoi il souhaite aller : découvrir ses origines et le prix qu’il a payé pour entreprendre cette démarche…)

Quelques dates:

  • Naissance (ou jour où il a été recueilli, qui sait ?): 11 de Gamil 1493 TH
  • Chute du Gibet-des-Horizons : 3 de Sollus 1506 TH
  • Vendu à Maître Vorrus : 17 de Borrum 1506 TH
  • Fuite de Vivane : 8 de Raquas 1507 TH
  • Libération du château Hartdëngaard: 27 de Riag 1509 TH
  • Création officielle de la Compagnie de l’Aube: 4 de Doddul 1509 TH

 

Citations:

  • « Il va me falloir de l’alcool…beaucoup d’alcool… »

 

  • « Touche encore à mon navire et je t’arrache la tête pour te chier dans le cou. »

 

  • « Hmm…c’est quoi vot’e nom déjà ? »