Le Blog du MJ

 

"Bonsoir ami voyageur, couvrez-vous bien car ici tout en haut du grand donjon du Château de Roc-Val les courants d'air sont mordants! Je profite de l'abscence de l'occupant de ces lieux pour vous montrer d'où tout a débuté... Vous pourrez trouver ce vieux bureau inconfortable et bien à l'écart de l'agitation du château mais je puis vous assurer que c'est ici que vous trouverez passion,inspiration et motivation, à n'en pas douter! Ne tardez pas trop cependant à redescendre car je n'aimerais pas qu'il vous trouve dans son bureau quand il reviendra..."

Nathor

- Nathor, nain Grand Chancelier de Clair-Val -

C'est donc ici que vous trouverez les blogs du MJ à travers lesquels vous pourrez vivre les aventures des membres de la Compagnie de l'Aube depuis un point de vue innhabituel: celui se situant juste derrière l'écran! Photos de la troupe en action (ou sombrant complètement perdue dans les méandres tortueux d'un scénario pervers, niark! nirak!), moment fort des parties, "epic fail" des joueurs, règles maisons réussies...où échec, idées d'aides de jeu, critique de suppléments, etc, etc...

Le but étant de réunir un maximum d'expériences et de feelings afin d'aider et/ou d'inspirer maîtres de jeu & joueurs d'Earthdawn.

 

  • Barsaive a-t-elle existé ?

    • Le 31/10/2019

    Barsaive a-t-elle existé ?

    « Alors en tant qu’entité à part entière la réponse est non ! En revanche, plusieurs éléments d’importance composant Barsaive ont eux, réellement existés, et je vous propose donc de nous y intéresser de plus près… »

    Le Royaume de Scytha

    Effectivement, le royaume de Scytha (Ndla : royaume des ancêtres des nains de Throal) a réellement existé. Il rassemblait le peuple Scythe, originaire d'Asie centrale, qui était un ensemble de peuples indo-européens d'Eurasie. Ce royaume occupait les steppes de l'Eurasie centrale, une vaste zone allant de l'Ukraine à l'Altaï.

    Scythia parthia 100 bc

    Les Scythes étaient surtout des éleveurs nomades, mais aussi semi-nomades ou des agriculteurs sédentaires, selon les conditions locales et les opportunités. Dans les grandes steppes et prairies eurasiatiques, le nomadisme consistait en une transhumance des troupeaux afin de suivre les zones de pâturage abondant en fonction des saisons, selon un cycle régulier. Les distances parcourues surtout nord-sud pouvaient être de 400 à 1500km. Ainsi les prairies et steppes boisées plus septentrionales au climat plus frais et humide étaient pâturées en été lorsqu'elles n'étaient pas couvertes de neige, tandis que les steppes plus maigres et surtout les vallées alluviales marécageuses des régions plus méridionales au climat plus aride étaient pâturées en hiver et au printemps. Dans les régions plus montagneuses les déplacements, plus courts, se faisaient entre pâturages d'été en altitude et pâturages d'hiver dans la plaine. En tant qu'éleveurs nomades dans les grandes steppes eurasiennes, les Scythes étaient les grands maîtres de la cavalerie dans l'Antiquité. On attribue aux Scythes les principaux développements de la cavalerie montée. Développant dans un premier temps la cavalerie légère, les Scythes sélectionneront ensuite des races de chevaux plus fortes, qui leur permettront de développer la cavalerie lourde aristocratique et les premiers cataphractaires entièrement en armure.

    « Faut-il voir ici l’origine de la discipline du cavalier ainsi que des écorcheurs orks ? A vous de juger… »

    L'antique culture du cavalier scythe est principalement connue grâce aux récits de l'historien grec Hérodote qui séjourna auprès des Scythes. Durant le IIe millénaire av. J.-C, les scythes disposaient du char de guerre à deux roues, tiré par deux chevaux, ce qui a sûrement beaucoup contribué à l'expansion de ses porteurs. Ils fabriquaient des armes et des outils en bronze. Les éleveurs construisirent des habitations coniques démontables aux murs en claie, dont le toit comportait une ouverture centrale. Ce fut le prototype de la yourte, toujours utilisée par tous les nomades de l'Asie centrale.

    Les tombeaux des scythes étaient des tumulus, encore appelés « kourganes » par les archéologues russes, ils peuvaient atteindre une taille monumentale. La tombe proprement dite était constituée d'une ou plusieurs chambres funéraires enterrées, construites en bois ou en pierre, dans laquelle étaient parfois accumulées de nombreuses richesses que le défunt devait emporter dans l’au-delà.

    Les Scythes avaient une religion complexe et polythéiste qui entretenait donc de nombreuses figures et les récents travaux montrent qu’ils baignaient dans une atmosphère religieuse. Pourtant, ils n'avaient pas de classe de prêtres (Ndla : tient, tient, un petit peu comme les questeurs…), contrairement à leurs cousins indo-européens.

    « Les Passions et leur omniprésence dans tous les aspects de la vie d’un Donneur-de-nom seraient elles directement inspirées de ce fait historique ? Pour finir de vous convaincre, je ne peux m’empêcher de mentionner ici « Tabiti », qui était la déesse scythe du feu et du foyer…cela vous ferait-il pas penser à l’une des douze passions par hasard ? »

    Le Fleuve Serpent

    Si le fleuve Serpent n’a jamais existé, il est en revanche la concaténation de deux fleuves historiques russes : La Volga et le Don.

    Volgarivermap

    La Volga était connue par les anciens Grecs sous le nom de fleuve Rha. Dans le folklore russe, la Volga est connue sous le nom de « Mère Volga » en raison de son importance. Le fleuve constitua durant plusieurs siècles la frontière orientale de la Russie Elle prend sa source dans les collines de Valdaï, au nord-ouest de Moscou et à environ 320km au sud-est de Saint-Pétersbourg avant de se jeter dans la mer Caspienne (Ndla : la Mer d’Aras) après un long parcours de 3690km. Le fleuve est navigable sur presque toute sa longueur.

    Le Don, qui signifie « rivière » en langue scythe, était autrefois appelé Tanaïs. Il est l’un des principaux fleuves de Russie. Il prend sa source près de Toula au sud de Moscou et parcourt un peu moins de 2000km avant de se jeter dans la Mer d'Azov (Ndla : la Mer Ecarlate).

    « A noter que les deux fleuves ont été fusionnés à peu près à l’endroit où se situe la ville de Travar. »